Premières expériences et engrenages : (DERNIER) Chapitre 117 : La proposition

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il y a 1 an

Chapitre 117 : La proposition

Elles étaient parties, ou s’étaient peut-être endormies. La solution la plus simple serait de remonter chez Vlad, mais elle restait temporaire. Il fallait que je sois habillé, ou qu’il fasse nuit pour rentrer chez moi. Ce n’était pas possible qu’elles m’aient laissé là sans moyen d’entrer. Je soulevai le paillasson dans l’espoir d’y trouver les clés, regardai autour de moi, sur les boites aux lettres. Je ne voyais pas grand-chose. Bien sûr j’aurai pu allumer la minuterie, mais la porte de l’immeuble possédait une lucarne en verre et je ne voulais pas prendre le risque de me faire observer.

C’est alors que je repensai au bac à fleur sur ma fenêtre, dehors. Elles auraient pu le mettre dessous. Mais il fallait que je sorte de l’immeuble et si je me trompais, je ne pourrais plus rentrer. Ou alors, je devais bloquer la porte de l’immeuble. Sinon, peut-être qu’en sonnant, je pourrai faire ouvrir mon voisin, mais je ne connaissais pas son nom. J’allumai finalement la lumière pour rechercher le nom sur la boîte aux lettres et c’est là que j’ai vu le post-it près de ma porte.

« Tâche de bien pensée où elles peuvent être »

La faute d’orthographe du mot penser me confortait dans ma première idée. Il était écrit comme la fleur. La clé était sous le pot. Même s’il était deux heures du matin, je pouvais tomber sur quelqu’un. De plus avec les mains attachées dans le dos, même si je ne m’étais pas trompé, il fallait que je les attrape et arrive à ouvrir la lourde porte. L’opération serait difficile. Alors que, rattrapé pas les effets des médicaments, je somnolai en réfléchissant aux différentes possibilités, l’arrêt de la minuterie, en éteignant le couloir, me décida.

Prenant une grande bouffée de courage, je sortis et trotta jusqu’au bac à fleur. Une fois déplacé et grâce à la lumière laissée allumée dans mon appartement, je distinguais le porte clé avec ses deux clés salvatrices. Je les ramassai avec encore plus de facilité et moins de temps que j’en avais pris à envisager le pire.

Toute personne dans la rue, d’un immeuble en face ou même en passant en voiture n’aurait rencontré aucune difficulté à distinguer ma nudité, sans compter cage, menottes et écarteur entre les éclairages de mon appartement et celui des réverbères. Je m’imaginais finir la nuit en prison. La rue était aussi le lieu de passage d’un circuit de bus, mais à cette heure, le dernier était passé depuis longtemps.

Je paniquais, mais je ne voyais personne, ni n’entendais le moindre bruit.

Je réussis à rejoindre la porte, glisser la clé dans la serrure et enfin à tourner la première clé, celle de la porte de l’immeuble, et, poussant en marche arrière, je me retrouvai dans l’abri relatif que constituait la cage d’immeuble. Je respirai une grande bouffée. Je n’écoutai aucun bruit et m’attelai maintenant à opérer la même action pour finir dans mon appartement, quand la porte s’ouvrit d’elle-même.

  • Allez ! Entre ! me dit Valérie. Tu as réussi.

  • Réussi quoi ? grommelai-je avec le jouet dans ma bouche, de nouveau chez moi, une fois la porte refermée.

Ladyscar m’ôta menottes et écarteur.

  • Nous n’avions pas pu beaucoup tester ton exhibitionnisme, répondit-elle. Je voulais savoir comment tu te comportais avant de te proposer quelque chose.

  • Quoi ? dis-je en me frottant les poignets endoloris.

  • Soignons d’abord tes fesses ! Après ce que nous t’avions déjà fait hier, cela n’a pas dû être facile à supporter, me dit Nathalie sans aucune compassion dans la voix.

C’est cela que l’on appelait une sociopathe ? me demandai-je. Une vraie machine à infliger la douleur, sans bouton stop, me rugissait Lassie de plaisir.

Valérie ouvrit une crème cicatrisante et s’approcha de moi.

  • Il vaudrait mieux désinfecter avant, dit Nathalie. J’ai vu que tu avais de l’alcool à 90 dans ta pharmacie.

  • Non, pleurai-je littéralement en anticipant ce qu’elle prévoyait.

  • Il faut te soigner, dit-elle en séparant les syllabes, comme si elle parlait à un bébé, ou à un handicapé mental. C’est vrai que cela risque de piquer un peu, mais tu vas être très courageux pour ta maîtresse, d’accord. Dis-le ! ordonna-t-elle en changeant le ton.

  • Je serai très courageux pour mes maîtresses, répétai-je, épuisé de chercher à résister, ne pouvant m’arrêter de pleurer.

Valérie me fit m’asseoir, le ventre sur ses genoux et son sexe à moitié découvert, relançant malgré tout ce que j’avais subi, une érection contrariée. Ladyscar les laissait faire en souriant. Nathalie revint avec la bouteille et un gant de toilette. Elle en versa abondamment dessus, sur ce tissu beaucoup trop rêche à mon goût. Elle me frotta vigoureusement mes fesses, nettoyant la plaie et m’arrachant, entre autres, un hurlement.

  • Tu vas réveiller tes voisins, me morigéna Ladyscar, me laissant encore plus sadiquement la bouche libre, me forçant à me retenir.

J’aurai tant voulu un mord pour tolérer cette épreuve.

Après l’alcool vint la crème apaisante dont la composition, contenant un dérivé mentholé, rafraichissait l’effet de l’alcool. Se partageant le travail, ce fut Valérie qui me l’appliqua. Mon esprit se concentrait sur cette dichotomie, la brune incandescente et la blonde apaisante, le feu et la glace, deux faces différentes d’une même pièce.

  • Que vouliez-vous me proposer ? demandai-je à Ladyscar tandis que Valérie apposait une seconde couche tant ma peau agressée avait absorbé la première.

  • Que fais-tu pendant les vacances de Noël ?

  • Je les passe en famille.

  • Que dirais-tu de les passer avec moi ?

  • J’ai besoin de réviser.

  • C’est le but. En partie tout du moins. Ce serait pour dix jours dans une villa avec accès à la mer, dans les tropiques, sur une île. Tu aurais quartier libre jusqu’à dix-huit heures pour travailler et même te détendre. Je pourrai t’aider dans d’autres matières que les maths si tu veux. En plus on ne parle qu’anglais sur l’île, et je crois que ce n’est pas ton point fort.

  • C’est un peu grâce à cela qu’on s’est connu, lui rappelai-je.

Sur le site quelques semaines plus tôt, j’avais réagi immédiatement à son contact car la communication était plus facile qu’avec les autres profils dont je ne comprenais pas toujours les demandes. Lassie me poussait à accepter cette proposition paradisiaque, mais je n’étais pas du genre à dire oui sans réfléchir avant.

  • Je n’ai pas de passeport.

  • Ce n’est pas nécessaire. Une carte d’identité suffit.

  • Qui sera là ?

  • Le jet contient dix places. Je suppose que si tu viens, Nathalie et Valérie nous accompagneront ainsi que Sébastien pour préparer le port de sa cage. Maîtresse Diane, bien évidemment car l’avion et la propriété lui appartienne, son soumis Ben. Lady Christine est prise mais il restera trois places. Nous pourrons demander à Lydia. Elle pourra s’occuper du soin à apporter à tes fesses, car elles ne seront pas guéries d’ici là, ajouta-t-elle en les inspectant avec expertise. Il restera deux places, probablement pour des valets de Maîtresse Diane.

  • Médor ?

  • Non. Il n’a pas autant de liberté. Cela me fait penser à un autre sujet que nous aurions à discuter là-bas, sur la répartition des soumis.

  • Qu’entendez-vous par là, Maîtresse ?

  • Plus tard. Comment trouves-tu cette idée ?

  • Je voudrais vraiment pouvoir partir en vacances à l’étranger, au soleil, insista Valérie en me pressant la main comme une petite fille

  • En plus Ladyscar a dit que comme nous serions entre nous, tu n’auras pas besoin de porter la cage tout le temps, poursuivit Nathalie.

Nathalie qui se servait de la carotte et non du bâton !!! Elles avaient dû en discuter pendant des heures et préparé leurs arguments. Pas ne faire que cela d’ailleurs, réalisai-je en voyant les jouets étalés dans mon appartement. Comme je regrettais de n’avoir par eu une caméra de surveillance pour enregistrer les ébats qui avaient eu lieu entre ces trois femmes. Ces visions m’empêchaient de réfléchir.

Même la personne raisonnée ne trouvait rien à dire. Les trois clés de ma cage allaient à l’autre bout du monde au chaud, en vacances et je resterais là dans le froid et la neige. Quel était l’alternative ? Quinze jours dans ma famille, Noël et Nouvel an à camoufler cette cage ?

  • Quand partons-nous ? demandai-je, usant du temps de la certitude.

Des sourires s’affichèrent sur les trois visages me faisant face alors que je relevai la tête. Celui de Valérie, totalement enchantée, celui de Ladyscar où l’on lisait plus de la satisfaction, mais il ne me restera encore aujourd’hui en mémoire que celui de Nathalie, à la lueur poivrée de sadisme

Epilogue :

A ceux nombreux qui veulent savoir pourquoi je ne porte pas de nom, je tenais à vous dévoiler qu’il ne s’agissait pas d’anonymat, ni d’un effet de style ou d’un artefact afin que chacun puisse s’y associer en pensant être celui-là.

Non. C’est juste que, trente ans après, avec toutes les péripéties de vie que j’ai découvertes, vécues, subies, j’en suis venue à en oublier mon patronyme originel et ne réponds aujourd’hui plus qu’au doux surnom de Lassie la soumise. Si parmi les événements de mon histoire, je devais vous rappeler quelqu’un que vous ayez connue, je vous serais reconnaissante de me faire parvenir ce prénom oublié.

Espérant que ce roman vous a plus autant à le lire que moi à l'écrire. Je vais me consacrer maintenant à la rédaction d'un policier. J'espère d'ici un ou dix ans poursuivre cette histoire.
Superbe roman, j’ai adoré et attendu chaque soir Merci beaucoup msouffrir pour ces 117 jours !!!!!
Merci beaucoup pour cette superbe histoire ! Très bien écrite et appréciable, j'ai beaucoup aimer ce rendez vous quotidien de ces 3/4 derniers mois. Bonne continuation dans votre écrite !
Merci Msoufrir. Pour être franc, je ne peux pas dire que j'ai tout aimé (impossible avec une histoire aussi longue), mais ce récit reste plus que plaisant à suivre. Je te souhaite de te reposer avant un autre projet et de prendre autant plaisir à l'écrir
écrire*
merci pour ce roman que j'ai pris plaisir à lire et que j'attendais tous les soirs... je sais que toute bonnes choses ont une fin...mais je n'étais pas prêt très bonne continuation dans votre nouveau Roman.
Je m'associe à ce concert de louange. C'était vraiment bien. Déja le côté "feuilleton" qui a fait de ce roman un rendez-vous quotidien, la qualite de l'écriture, l'assiduité de la production et enfin l'imagination: bravo et vivement la suite !!
Merci pour ce roman palpitant ! C'était un plaisir de vous lire quotidiennement ! Je me réjouis d'une suite.
j attendais d'avoir toute l histoire complète avant de commencé a lire je viens de terminer et ce fut une lecture intensive et jouissive merci beaucoup pour ce roman (nb :je déteste lire mais sur ce site )
J'avoue avoir lâché, il y a un moment le fil de l'histoire. Cependant j'en ai lu ensuite de bribes avec le même plaisir que les premières épisodes. L'engrenage correspond magnifiquement à l'intrigue. Grand merci msouffrir pour l'effort de ces publications
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